Manoir seigneurial de Beauharnois : un rêve devenu réalité!

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Le Manoir seigneurial de Beauharnois a été officiellement inauguré le mercredi 5 octobre en présence de quelque 75 personnes, dont plusieurs personnalités publiques. Les sœurs Lisette Boulé et Thérèse Laplante accompagnées de deux personnes représentaient les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM). Cet événement concrétisait une quinzaine d’années d’efforts pour doter la Maison des enfants Marie-Rose d’un lieu plus vaste et convivial, ouvert à la communauté beauharlinoise.

Janine Lefebvre, fondatrice, Sr Thérèse Laplante, Sr Lisette Boulé, Gisèle Provost, associée SNJM et Rodolphe Demers, directeur général.

Tour à tour, les intervenants appelés à s’exprimer, ont salué la persévérance, la ténacité, voire même l’entêtement de la fondatrice de la Maison des enfants, Janine Lefebvre, également personne associée SNJM, pour expliquer la concrétisation de ce rêve devenu réalité. Humble face à ce concert d’éloges, madame Lefebvre a insisté plutôt sur l’importance « d’écouter les besoins des enfants et leurs désirs » pour expliquer sa détermination à mener à terme ce projet de rénovation du manoir au coût de 1,7 M $, entièrement payé.

Rappelant affectueusement les mots d’encouragement de Sr Rachel Fréchette, snjm, membre du Conseil provincial à l’époque et une de ces professeures au collège de Saint-Lambert, Janine Lefebvre a poursuivi inlassablement sa recherche de financement. Comme certains acteurs du milieu l’ont souligné, elle a su s’entourer et réseauter afin de profiter de toutes les petites ouvertures offertes par les personnes rencontrées pour aller chercher de l’argent ou des services et des conseils.

Son objectif était clair : offrir un lieu avec une capacité d’accueil plus grande pour poursuivre la mission d’accompagner les jeunes dans leur développement et leur estime de soi par les arts et la culture. S’est greffé en cours de route, le désir de créer un lieu de rencontre avec la population de la région et de servir de lieu de diffusion de la culture. En outre, c’était une belle façon de mettre en valeur un joyau du patrimoine de la région. Bref, comme l’a mentionné une autre intervenante, partenaire du projet, le Manoir permet de « prendre soin des enfants, de la culture et de l’identité. »

Sr Lisette Boulé, snjm

Au cours de son intervention, Sr Lisette Boulé, snjm, a souligné la présence des SNJM à Beauharnois dès 1853 et la mission de la congrégation. « Notre but était que les enfants reçoivent une formation complète pour que tous les jeunes soient égaux devant le savoir et la connaissance. »  Lorsqu’est venue la demande d’aide financière de Janine pour son projet au Conseil provincial, voilà 15 ans, « nous avons ressenti qu’elle continuait notre œuvre ici, qu’elle est la personne qui incarne le charisme de la congrégation d’une nouvelle manière… » De là, naissent « d’autres choses qui font vivre le charisme de la fondatrice Marie-Rose Durocher. » Elle a conclu en mentionnant « Je souhaite longue vie au projet. Je sais que Janine a beaucoup semé… Elle a préparé une belle récolte. »