Depuis sa fondation en 1843 par Eulalie Durocher (bienheureuse Marie-Rose Durocher), la congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM) a toujours favorisé l’éducation des personnes en portant une attention spéciale à leur plein développement. Membres de la première congrégation de religieuses enseignantes fondée par une Canadienne, les SNJM ont répondu aux appels des communautés locales en permettant l’accès à l’éducation des jeunes, particulièrement aux filles des campagnes.
Déjà à l’époque, Eulalie Durocher, devenue mère Marie-Rose, était convaincue de l’impact positif de l’éducation des filles au sein des familles et de la société.
Éducatrices pour la vie
La signature « Éducatrices pour la vie » propre aux SNJM de la province du Québec renvoie à cette mission d’instruire en vue de développer l’autonomie, la liberté et la justice.
C’est un appel à promouvoir le droit et l’accès à une éducation adéquate et de qualité pour tous, filles et garçons, ici comme ailleurs.
C’est aussi un appel à témoigner que partout où elle se trouve, une sœur SNJM, a toujours à cœur d’aider les êtres humains à s’épanouir pleinement afin qu’à leur tour, ils puissent transmettre les valeurs d’ouverture, de respect et de justice.
En solidarité
Depuis de nombreuses années, les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM) du Québec œuvrent également en dehors des structures d’éducation formelle.
Elles sont engagées, entre autres, dans la promotion de la justice sociale sous diverses formes : lutte contre la traite humaine, sensibilisation et accueil des personnes migrantes et réfugiées, affirmation du droit humain à l’eau potable. Ces trois causes font d’ailleurs l’objet d’une prise de position collective au sein de toute la congrégation. De plus, leur travail en réseaux vise à faire évoluer les questions qui affectent particulièrement les femmes.
Leur action s’étend à bien d’autres domaines, dont le travail pastoral et l’accompagnement spirituel. Dans tous les cas, une constante demeure : les sœurs SNJM travaillent en solidarité avec d’autres. Elles élargissent leurs cercles de collaboration afin de participer à bâtir une société plus juste, plus humaine. Elles favorisent des structures qui « libèreront la vie, là où elle est menacée. » (Extrait des Actes du 34e Chapitre général – 2016)