Devant l’absence d’écoles en son temps, Eulalie Durocher désirait que toutes les jeunes filles des paroisses puissent recevoir une éducation vraiment chrétienne dans un couvent.
Mgr Bourget permet à Eulalie de réaliser son rêve. En 1843, après le refus des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie de Marseille de venir au Canada, Eulalie fonde avec deux compagnes, (Mélodie Dufresne et Henriette Céré), la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM) à Longueuil. La Congrégation est reconnue civilement dès 1845.
À la mort de mère Marie-Rose en 1849, six ans seulement après la fondation, trente religieuses œuvrent auprès de 384 élèves dans quatre établissements, tous au Québec, Canada. Dès 1859, 12 religieuses sur 72 sont envoyées en Oregon (Ouest des États-Unis) pour œuvrer auprès des Canadiens-français qui s’y trouvent.
Très vite viennent de nouvelles fondations: en Ontario (1864), dans l’État de New York (1865), en Californie (1868) et au Manitoba (1874). Puis c’est l’expansion en dehors de l’Amérique du Nord: au Lesotho, Afrique (1931) et au Japon (1931-1940), au Brésil et au Pérou (1962), au Cameroun (1970-72) et en Haïti (1975).
Depuis la fondation en 1843, les SNJM ont œuvré sur les cinq continents :
- Amérique du nord, Amérique du sud et Amérique centrale
- Afrique : Lesotho, Cameroun, Gabon, Niger, Côte d’Ivoire, Afrique du Sud
- Asie : Japon et Thaïlande
- Europe : Lituanie et Ukraine
- Océanie : Micronésie