Exposition d’artisanat : une façon de participer à la mission

Retour aux Nouvelles

L’édition 2021 de l’exposition de tricots et d’artisanat à la Maison Jésus-Marie (MJM) a été un franc succès, tant sur le plan financier que pour le moral. Pourtant, les consignes sanitaires limitant l’ouverture au public et la réduction d’une journée d’exposition sur les quatre planifiées initialement auraient pu affecter le résultat.

Sr Suzanne Lavallée bien fière du succès de l’exposition 2021.

« Nous avons recueilli presque le même montant de vente que lors de notre dernière exposition ouverte au public en 2019 », mentionne Sr Suzanne Lavallée, responsable de cette activité. La qualité des pièces d’artisanat présentées a sans aucun doute contribué à l’engouement manifeste des sœurs, des membres de leur famille et du personnel laïque.

Tous les articles tricotés et autres objets utiles non vendus sont distribués à des organismes différents. Contrairement aux années passées, le Lesotho ne pourra recevoir son lot de tuques, foulards et carreaux pour confectionner des châles. Il a été plutôt redirigé vers la Société de Saint-Vincent de Paul. La Fondation Dr Julien, L’Entraide Chez Nous et un organisme qui s’occupe des itinérants reçoivent également les articles en tricot, dont les précieuses mitaines. En outre, toutes les petites tuques pour bébés sont transmises à l’unité de soins des prématurés de l’unité néonatale de Sainte-Justine.

Les vertus du tricot

Organisé depuis plusieurs années pour souligner la Journée mondiale des missions, cette exposition porte des fruits, bien au-delà de réchauffer les mains et la tête de nombreuses personnes. « J’ai commencé ce projet pour occuper les sœurs résidentes qui se plaignaient de leur oisiveté », raconte Sr Suzanne. Le projet a pris rapidement de l’ampleur en attirant davantage de sœurs et même des personnes laïques. Aujourd’hui, on compte près d’une trentaine d’artisanes aux doigts de fée.

En duo ou en solo, le tricot est une activité stimulante à plus d’un point de vue. Parlez-en aux sœurs Rita Thauvette, Thérèse Cadorette et Maryse Moisan.

Si cette activité peut se pratiquer seule, bien souvent on aperçoit quelques sœurs réunies dans une même pièce pour s’adonner au tricot tout en partageant quelques anecdotes. D’autres vont même jusqu’à montrer comment réaliser quelques vêtements.

C’est ainsi que Sr Rachel Bédard, la doyenne des tricoteuses à 99 ans, a partagé ses trucs pour la confection de gilets d’enfants à madame Noëlla Ducharme, âgée de 87 ans. Il faut voir la fierté de l’une et l’autre et leur plaisir manifeste pour comprendre que le tricot a bien des vertus!

Sans compter que la motivation ne manque pas puisqu’il s’agit d’une bien belle façon de contribuer à la mission et de propager l’esprit missionnaire… une maille à la fois.

Reportage photos : Sr Suzanne Brault