Un engagement qui traverse les siècles
Chaque année depuis 2017, à l’initiative du pape François, la Journée mondiale des pauvres nous invite à poser un geste concret de solidarité et à tendre la main aux personnes les plus démunies. C’est une occasion de raviver notre humanité et de reconnaître la dignité de celles et ceux qui vivent en marge de notre société.
Cette année, sous le thème « C’est Toi mon espérance » (Ps 71,5), le pape Léon XIV nous appelle à redécouvrir l’espérance chrétienne comme une lumière au cœur des turbulences du monde. Il rappelle que la charité ne doit pas se limiter aux gestes individuels, mais s’accompagner d’un engagement profond pour transformer les causes structurelles de la pauvreté. C’est un appel à ne pas céder à l’indifférence, mais à construire ensemble un monde plus juste.
« Les pauvres sont au centre de toute l’œuvre pastorale. Non seulement en son aspect charitable, mais également en ce que l’Église célèbre et annonce. Dieu a pris leur pauvreté pour nous rendre riches à travers leurs voix, leurs histoires, leurs visages. »
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Une longue tradition d’accueil et de solidarité
Bien avant la création de cette journée mondiale, les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM) avaient déjà inscrit dans leur mission le soin des plus vulnérables. Dès 1847, mère Marie-Rose Durocher répond à l’appel de Mgr Ignace Bourget en accueillant trois orphelines irlandaises touchées par le typhus, malgré les faibles moyens de la jeune congrégation. Ce geste fondateur témoigne de l’esprit de compassion et d’action sociale qui anime les SNJM depuis leurs origines.
📜 « Elles sont couvertes de haillons et dévorées par la vermine… Elles seront confiées à mère Marie-Agnès. » — Grandes Chroniques de la maison mère, 10 septembre 1847
Un engagement toujours vivant
Aujourd’hui encore, cet élan de solidarité demeure bien vivant. À travers le Québec, le Canada, les États-Unis et au-delà, les SNJM s’investissent auprès des femmes, des enfants, des personnes immigrantes, réfugiées, en situation d’itinérance ou de précarité. Elles agissent par l’entremise de :
- projets d’alphabétisation et d’éducation,
- manifestations contre les injustices sociales,
- participation à des ONG comme UNANIMA International, Développement et Paix ou encore le Transformation Resource Centre au Lesotho,
- et diverses œuvres locales de soutien communautaire.
À la Maison Jésus-Marie (MJM), la 21e exposition missionnaire a permis de récolter des fonds pour appuyer des organismes venant en aide aux familles démunies, aux jeunes mamans et aux personnes en situation d’itinérance. Une manière concrète et joyeuse de perpétuer cette tradition d’entraide.
En cette 9e Journée mondiale des pauvres, voilà une belle occasion de se laisser inspirer par ces gestes passés et présents pour poser à notre tour un regard compatissant, une parole d’espérance, un acte de justice.
