Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage
« Éradiquer les formes contemporaines d’esclavages telles que la traite d’êtres humains, l’exploitation sexuelle, le travail des enfants, les mariages forcés et le recrutement forcé d’enfants dans les conflits armés », voilà le principal objectif de cette Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage. Elle a été créée le 2 décembre 1949 par l’Assemblée générale des Nations Unies, lors de l’adoption de la Convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui. [A/RES/317(IV)]
Elle permet de porter un regard critique sur les nouvelles formes de l’esclavage moderne sans oublier certaines formes traditionnelles, toujours présentes. C’est aussi l’occasion de sensibiliser un large public y compris les autorités et rappeler le chemin parcouru.
De nombreuses organisations se préoccupent de la situation sous ces divers volets :
L’UNESCO a aussi assumé un rôle important pour briser « le silence sur la traite négrière et l’esclavage » avec son projet « La route de l’esclave ». L’organisme poursuit ses efforts pour notamment, encourager de nouvelles recherches dans des régions négligées, préserver les archives écrites et le patrimoine immatériel lié à cette histoire et élaborer de nouveaux guides.
Rappelons en terminant que la Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM) a adopté une prise de position collective contre la traite humaine en 2004.
Les données récentes révèlent que 50 millions de personnes sont victimes de l’esclavage moderne, dont 28 millions du travail forcé et 22 millions du mariage forcé. On estime qu’une victime sur huit est un enfant. Les femmes et les filles sont victimes du travail forcé d’une façon disproportionnée et représentent 80 % des victimes dans l’industrie du sexe.