Sœur Olivette Couture

« Réjouissez-vous de ma joie: je suis entrée dans la lumière » (Ant. 21 janv.)

Le 17 janvier 2020, sœur Olivette Couture,
en religion Marie-du-Sauveur,
s’est endormie dans l’espérance de la résurrection.

Elle avait 91 ans dont 69 de profession religieuse.
Née à Disraeli, Québec, elle était la 8e
des 11 enfants d’Albert Couture et de Léa Martin.

Olivette a peu connu son père: il était soldat dans l’armée américaine. Olivette a sept ans lorsque sa mère décède. Laissons-lui la parole: « Après le décès de maman en janvier 1936, la famille a été dispersée. J’ai été adoptée le 19 avril 1936 dans une famille Roy, de purs étrangers pour nous. Ils étaient cultivateurs. Ils avaient un garçon de 17 ans. J’ai été bien accueillie, gâtée et aimée par les trois membres de cette famille. »

Olivette fréquente l’école du rang. Après sa 7e année primaire, elle va au couvent du village dirigé par les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie. A 20 ans, après une retraite, elle entre chez les SNJM. Elle reçoit le nom de Marie-du-Sauveur. Les années de noviciat lui sont difficiles. Ses premières nominations la ramènent dans les Cantons de l’Est : East-Angus, Disraeli, Scotstown, Sherbrooke, Waterloo. Elle y enseigne avec amour la première année du cours primaire pendant 22 ans.

« Sœur Marie-du-Sauveur « adorait » ses élèves. Douce et attentive elle prenait soin de chacune et les enfants apprenaient avec bonheur. »

Lorsque sœur Olivette laisse l’enseignement, elle rend de multiples services comme couturière, sacristine, responsable de la maintenance, et comme chauffeure à la résidence Édouard-Montpetit. À la résidence Ste-Émélie, où elle passera les neuf dernières années de sa vie active, elle apportera une aide variée aux personnes en difficulté.

« Sœur Olivette n’était pas une femme plaignarde, elle souffrait beaucoup, depuis des années, de maux de dos et pourtant, elle n’en parlait pas. Elle demeurait bienveillante, très affable, efficace et productive. Habile chauffeur, elle était ponctuelle, très patiente au volant, toujours maîtresse d’elle-même. Sœur Olivette savait se contenter de peu. »

Il y a huit ans, sœur Olivette était accueillie à l’infirmerie. Alors que sa santé décroissait passablement, elle a consacré beaucoup de temps au ministère de la prière, pleinement reconnaissante des soins reçus. Dans la discrétion, sœur Olivette a remis sa vie déjà donnée au Nom de Jésus.