Sœur Marie-Paule Mercille

« Je veux chanter, je veux jouer pour toi, Seigneur ».  Ps. 57(56)

Le 3 mars 2015, sœur M.-Paule Mercille,
en religion, sœur M.-Berthe-Solange,
est entrée à la maison du Père.
Elle avait quatre-vingt-sept ans
dont soixante-trois ans de profession religieuse.

Née à Montréal, le trente juin 1927,
baptisée le lendemain à l’église St-Clément de Viauville,
elle est la neuvième des dix enfants
d’Auguste-Noël Mercille et de Berthe Blain.

Marie-Paule naît et grandit dans une famille nombreuse à laquelle elle demeure profondément attachée toute sa vie.  Après ses trois premières années du primaire au Pensionnat  Ste-Émélie de Viauville, dirigée par les SNJM, elle poursuit ses études à l’école St-Clément  où elle termine sa neuvième année . En 1947, elle obtient son certificat de onzième année à l’École régionale de Ste-Martine et un certificat d’aptitudes domestiques. La même année, inscrite à l’Institut pédagogique chez les CND, elle obtient un Certificat de pédagogie spécialisée.

Le 24 janvier 1950, Marie-Paule se présente au noviciat des SNJM à Outremont. Déjà, elle manifeste un goût particulier pour la prière et une grande soif d’absolu qu’elle trouve spécialement dans la musique. Munie d’un diplôme de musique de l’École Vincent d’Indy, en 1946, elle  poursuit des études en piano, chant et violon tout en étant professeure de   musique et chant, dans nos divers pensionnats du Québec durant trente-deux ans, dont vingt-et-un ans au Pensionnat Marie-Rose.

En 1984, elle est nommée à la Résidence Marie-Rose Durocher, à Montréal, où elle établit  sa propre salle de musique pour «  l’enseignement : piano et violon, direction d’un petit ensemble à cordes, notamment avec un groupe d’adultes. » Marie-Paule a toujours poursuivi ses études à Vincent d’Indy. Elle y reçoit divers diplômes :  en chant grégorien,  « violon » et  un Baccalauréat en 1967. Mais il faut noter qu’elle oriente toujours sa formation en vue de répandre l’amour de la musique dans les milieux où elle vit.  Ses compositions musicales sont connues à travers le Québec et sont notamment jouées lors des Concours de musique du Canada. Son nom d’auteur : L’û Nik  indique bien la personnalité de sœur Marie-Paule : femme décidée, unique, pour qui la musique est découverte et émerveillement.

En 2006, sa santé l’oblige à laisser l’enseignement et à habiter à la Maison Jésus-Marie, à Longueuil, où tout en assumant  le ministère de la prière, elle garde toujours son amabilité et son sourire  pour ceux et celles qu’elle rencontre.

En ce trois mars 2015, elle retrouve sa famille du ciel. On a écrit : « celles et ceux qui louent Dieu au ciel le font à l’aide d’instruments de musique ». Jean, Ap.   

Marie-Paule y trouvera sûrement une place de choix!