Sœur Irma Joubarne

« Ô ma joie, quand je suis partie vers la maison du Seigneur! »

Le 6 décembre 2012 sœur Irma Joubarne,
en religion Cécile-de-Marie,
est entrée à la maison du Père.

Elle avait 98 ans dont 64 de profession religieuse.
Née à Sainte-Martine, Québec, elle était la 8e des 11 enfants de Joseph Jourbarne et de Florina Payant.

Après ses classes à l’école paroissiale de Ste-Martine, Irma s’en va pensionnaire à l’École normale de Valleyfield pour terminer avec un diplôme supérieur d’enseignement.

Avant d’opter pour les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, Irma fait l’expérience du noviciat chez les Soeurs Marie-Réparatrice à Ville St-Laurent, pendant 2 ans et 4 mois. Elle enseigne aussi à Valleyfield pendant 9 ans. C’est dire que lorsqu’elle décide à 32 ans d’entrer chez les SNJM elle a mûri sa vocation.

Soeur Cécile-de-Marie « a aimé ses élèves de tous les âges dans l’enseignement, dans les écoles privées et publiques pendant 23 ans, particulièrement à Melocheville et à l’École secondaire Eulalie-Durocher.»  A 57 ans, retirée de l’enseignement, sœur Irma déploie, surtout dans l’artisanat, ses talents de créativité.  «  C’était une artiste, elle avait le sens de la beauté et du travail bien fait. » 

Après Verchères, soeur Irma vient à Longueuil, dans la maison Marie-Rose et y consacre 6 ans au service de la prière plus intense. Les années qui suivent, vécues au couvent de Valleyfield et à la résidence Sainte-Émélie sont marquées  par la qualité de sa présence et son action missionnaire. Responsable de l’artisanat, elle suscite et encourage à œuvrer au profit des missions et contribue à la joie des fêtes communautaires.

Tout au long des années, la famille de sœur Irma reçoit moultes preuves d’affection joyeuse, de soutien attentif,  de témoignage de foi. On sait qu’on peut compter sur « tante Irma ».

Durant le long séjour de 9 ans à l’infirmerie SNJM, soeur Irma, toute lucide jusqu’à la fin, donne un témoignage spontané de reconnaissance, de désir du ciel – elle en parle si facilement – et d’affection fraternelle. 

« Sœur Irma possédait un sens de l’écoute de l’autre et une grande générosité.  Compagne aimable, délicate, sympathique,  elle était très reconnaissante pour le moindre service reçu. Dans les conversations, elle savait trouver le positif chez l’autre; jamais une plainte ne sortait de sa bouche. Soeur Irma était une grande priante. »