Sœur Augustine Corriveau

« Si tu connaissais le don de Dieu » Jn 4, 10

Le 11 janvier 2010, sœur Augustine Corriveau,
en religion Mathilde-Marie,
est entrée à la maison du Père.

Elle avait 95 ans dont 70 de profession religieuse.
Née à East Angus, Québec,
elle était la 8e des 12 enfants
de Joseph Corriveau et de Mathilde Lepitre.

Heureuse à la maison familiale où la mère, ancienne institutrice, était très hospitalière et où le père, bon violoneux, animait les veillées avec entrain, Augustine grandit près de l’église paroissiale et s’y retrouve souvent au point d’y être une fois embarrée à l’insu du sacristain!  Elle aime l’école dirigée par des SNJM. Très tôt elle est attirée par la vocation religieuse et pour elle le choix de la Congrégation ne pose pas problème. Une fracture au genou, à l’âge de 14 ans, suivie d’une longue convalescence interrompt ses études. Elle aide à la maison puis s’engage dans des familles comme gardienne d’enfants.

A 23 ans elle fait le pas décisif, entre au postulat : « Mon rêve se réalisait! »  Après sa profession religieuse, Augustine, sœur Mathilde-Marie, se dévoue, pendant 27 ans,  dans nos pensionnats comme réfectorière et buandière. A partir de 1967, sa santé demeurée fragile, on la retrouve à la maison mère comme aide infirmière, responsable de la préparation des plateaux des malades,  lingère, téléphoniste… à temps partiel.

 Sœur Augustine témoigne :
« Je suis attachée à la vie communautaire et apostolique. L’Évangile est ma source d’eau vive. Jésus parle à mon cœur, il me donne le goût de le servir, de le mieux connaître, de travailler pour l’Église, la communauté et les âmes. Je ne regrette rien de tout ce que j’ai quitté. »

Elle ajoute : « Seigneur je te remercie pour les années que tu m’as accordées, pour tout ce que j’ai reçu de ton amour. Aide-moi à retrouver chaque jour la fraîcheur de ton amitié et à préparer en toute confiance mon retour chez Toi. »

En 2004, Sœur Augustine entre à l’infirmerie. Elle y restera les 6 dernières années de sa vie, parachevant par sa souffrance et sa prière l’œuvre de sa vie toute donnée.