Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes (Canada)

Le 6 décembre 1989, 14 étudiantes en génie étaient abattues à l’école Polytechnique de Montréal par un homme qui haïssait le féminisme. En 1991, le Parlement canadien a adopté un décret pour créer la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes.

Cette journée veut faire acte de mémoire envers ces femmes qui ont subi la violence basée sur le sexe et qui sont disparues. Cette journée sert également à rappeler l’importance d’agir pour contrer la misogynie, la discrimination et les actes de violence fondée sur le sexe et les diverses identités de genre.

Plusieurs activités de commémoration et des veillées aux chandelles sont organisées un peu partout au pays pour rendre hommage aux 14 victimes : Geneviève Bergeron, Hélène Colgan, Nathalie Croteau, Barbara Daigneault, Anne-Marie Edward, Maud Haviernick, Barbara Klucznik-Widajewicz, Maryse Laganière, Maryse Leclair, Anne-Marie Lemay, Sonia Pelletier, Michèle Richard, Annie St-Arneault et Annie Turcotte.

Cette journée du 6 décembre marque la fin des 12 jours d’action pour l’élimination de la violence faite aux femmes. Cette campagne débute avec la Journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes, le 25 novembre. Elle s’inscrit également dans le cadre des 16 jours d’activisme de lutte contre la violence fondée sur le sexe parrainée par les Nations Unies qui se termine le 10 décembre.