Journée mondiale du sida
Dès le milieu des années 1980, des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie du Québec se sont engagées auprès de personnes atteintes du sida. Certaines d’entre elles ont même participé à la création d’une maison d’hébergement pour les malades à Montréal, connue sous le nom Hébergements de l’Envol.
D’autres religieuses ont été impliquées auprès de sidéens et leur famille par l’entremise de plusieurs organismes comme le Projet Pèlerin. L’engagement des SNJM a pris une dimension exceptionnelle en accueillant dans leur cimetière sur le site patrimonial de Longueuil, une victime du sida. C’est un fait sans précédent dans l’histoire des congrégations religieuses à l’époque. Accompagné par une des religieuses, Jacques Smith, orphelin et démuni a ainsi été inhumé en 1990. Sur la pierre tombale, on y a inscrit « À la mémoire des victimes du sida aidées par les SNJM — Jacques Smith : 1954-1990 ».
Créée en 1988 par l’Organisation mondiale de la santé, cette Journée mondiale du sida ou de la lutte contre le sida se veut à la fois une journée de sensibilisation à la pandémie du sida, un appel à l’action, une reconnaissance des efforts investis par les communautés et une commémoration pour rendre hommage aux victimes.
Célébrée le 1er décembre, cette journée a pour thème en 2023 « Confier le leadership aux communautés ». Tout au cours du mois de novembre, de nombreuses activités sont prévues pour susciter des actions partout dans le monde afin de réaliser la stratégie en cours jusqu’en 2026 et atteindre les objectifs des Nations unies.
Dans de nombreux pays, dont le Canada et les États-Unis, on a mis en place des plans d’action nationaux afin de mettre fin à cette épidémie et pour corriger les inégalités qui subsistent toujours.
Consultez le site ONUSIDA pour en savoir plus sur le sida. Découvrez les particularités des campagnes nationales au Canada et aux États-Unis.