La Journée mondiale du malade se déroule à l’occasion de la fête de Notre-Dame-de-Lourdes, le 11 février de chaque année. Instituée par le saint Jean-Paul II en 1992, cette journée en est une de sensibilisation aux personnes éprouvées par la maladie, souvent seules et isolées.
Le texte du pape François s’intitule cette année « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » – Soigner le malade en soignant les relations.
Il souligne ainsi l’isolement des personnes malades. Ce retranchement « nous fait perdre le sens de l’existence, nous prive de la joie de l’amour et nous fait éprouver un sentiment oppressant de solitude dans tous les passages cruciaux de la vie. »
Dans le contexte d’une société marquée de plus en plus par l’individualisme, le pape dénonce l’impact de cette culture qui influence les décisions politiques avec comme tendance de limiter « le droit fondamental à la santé et à l’accès aux soins… » Il implore alors à faire un contrepoids en faisant preuve davantage de compassion et de fraternité à l’égard des personnes malades.
Il s’adresse également à ces dernières en les invitant à demander une présence aux personnes qui les entourent. « N’ayez pas honte de votre désir de proximité et de tendresse! Ne le cachez pas et ne pensez jamais que vous êtes un fardeau pour les autres. »
Il existe dans plusieurs diocèses des services d’accompagnement pastoral. À Montréal, il faut souligner la présence du Service d’accompagnement spirituel des personnes malades ou âgées à domicile (SASMAD). Cet organisme offre des visites individuelles à domicile par une personne bénévole. On peut consulter leur site pour en savoir davantage. D’autres ressources sont également disponibles dont celles développées par The National Association of Catholic Chaplains. (Anglais seulement)
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