« L’eau pour la paix » voilà le thème retenu par l’Organisation des Nations unies (ONU) pour la Journée mondiale de l’eau du 22 mars 2024. La pensée derrière ce thème évocateur permet de faire des liens entre l’eau comme droit humain et comme élément rassembleur pour stimuler un travail collaboratif de toutes les instances. C’est un appel urgent à prendre conscience d’une utilisation plus judicieuse de l’eau en sachant qu’elle constitue une ressource vitale dans tous les aspects de nos vies.
L’objectif est de « créer un effet d’entraînement positif pour favoriser l’harmonie, générer la prospérité et renforcer la résilience face aux défis communs. » Selon les données, environ la moitié de la population mondiale est aux prises avec une grave pénurie d’eau pendant au moins une partie de l’année. Les catastrophes liées à l’eau se classent premières dans la liste des catastrophes survenues ces 50 dernières années.
Par ailleurs, il faut savoir que les eaux transfrontières représentent 60 % des flux d’eau douce dans le monde (ONU-Eau, 2023). Pourtant seulement 24 pays sur les 153 ayant un territoire commun pour ces eaux transfrontières ont signé des accords de coopération. Dans les circonstances, on comprend que l’eau peut s’avérer une source de conflit dans certaines régions du monde (ONU-Eau, 2021).
Aujourd’hui encore, 2,2 milliards d’êtres humains n’ont pas accès à de l’eau salubre. C’est une personne sur trois! On comprend l’importance de cette journée célébrée par l’ONU depuis 1993 où on insiste sur le caractère essentiel de l’eau. Une Décennie internationale d’action sur le thème « L’eau pour le développement durable » a également été instaurée (2018-2028).
Visionnez cette capsule vidéo (2,30 min.) d’Unicef France qui brosse un portrait saisissant de la situation (en anglais avec sous-titres en français).
Rappelons que les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM) ont adopté une prise de position sur l’eau en 2004.