Journée mondiale de l’art

C’est en 2019 que la 40e session de la Conférence générale de l’UNESCO a proclamé la Journée mondiale de l’art afin de « promouvoir le développement, la diffusion et la jouissance de l’art. »

« Cette Journée mondiale rappelle à point nommé que l’art peut nous unir et nous relier, même dans les situations les plus difficiles. En effet, la faculté de l’art à rassembler, à inspirer, à guérir et à transmettre a semblé de plus en plus évidente au cours des crises et des conflits récents, y compris la pandémie de COVID-19 », a exprimé la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay.

Vue rapprochée d’une sculpture en cire réalisée par mère Marie-Agnès au 19e siècle.

Voilà des propos qui confirment l’intuition et la vision de mère Marie-Rose, fondatrice des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM). Dès les débuts de la congrégation en 1843, les pionnières ont inclus l’enseignement des arts dans leur programme offert aux jeunes. Outre la musique, les SNJM ont fait découvrir la sculpture, les arts picturaux, la peinture sur porcelaine, la calligraphie, sans compter des pratiques, moins courantes aujourd’hui, comme la sculpture d’objets en cire et la confection d’habits liturgiques. Ces dernières ont été léguées par mère Marie-Agnès (Mélodie Dufresne) qui avait de grands talents artistiques.

De tout temps, pour les SNJM, l’éducation aux arts est perçue comme une façon de développer la créativité, nourrir l’estime de soi et s’ouvrir à la beauté et à la diversité. L’UNESCO souhaite d’ailleurs par cette journée « remettre en lumière l’éducation artistique dans les écoles, car la culture peut ouvrir la voie à une éducation inclusive et équitable. »

Des exemples concrets de l’apport des arts dans l’épanouissement des jeunes existent notamment avec la Maison des enfants Marie-Rose, à Beauharnois, où les SNJM ont œuvré de nombreuses années.

Sculpture de Sr Paula Turnbull.