- 1 femme sur 2 tuée dans le monde a été assassinée par son partenaire ou par sa famille en 2017. En comparaison, 1 homme sur 20 meurt dans des circonstances similaires*
- 71 % de toutes les victimes de la traite des êtres humains dans le monde sont des femmes et des filles. Trois quarts d’entre elles sont exploitées sexuellement*
Le rapport récent d’ONU Femmes révèle que la pandémie a eu des impacts majeurs. Les données provenant de 13 pays soulignent que deux femmes sur trois, qu’elles ou une femme de leur connaissance, ont subi une forme de violence tout en étant plus susceptibles de vivre l’insécurité alimentaire. Le harcèlement sexuel dans les espaces publics s’est aggravé selon six femmes sur dix. Dans cette même étude, les données précisent qu’une seule femme sur dix solliciterait de l’aide auprès de la police.
La violence faite aux femmes est l’un des fléaux les plus répandus dans le monde et le moins signalé. Les conséquences sont multiples, dévastatrices et persistantes. Elles affectent toutes les dimensions de la personne.
Cette année, l’ONU a choisi le thème « Oranger le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes! » La couleur orange revient comme chaque année afin de représenter un avenir meilleur sans violence contre les femmes et les filles.
Soulignons qu’à travers le monde, cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes sonne le coup d’envoi à 16 jours d’activisme, soit jusqu’à la Journée internationale des droits de l’homme, le 10 décembre. Consultez la note conceptuelle de la campagne TOUS UNiS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes. Outre les activités, on encourage tout le monde à donner foi aux témoignages de survivantes, à adopter des approches plus inclusives et à favoriser l’autonomisation des femmes et des filles.