Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté
« Avant de connaître mes droits, j’acceptais tous les mauvais traitements, les rémunérations inadéquates, les heures de travail d’esclave […]. J’ai beaucoup souffert, je faisais des cauchemars. » — Ana Isabel, Pérou
Voilà un des nombreux témoignages recueillis lors de la vaste consultation réalisée en début d’année par le réseau du Forum du refus de la misère en vue des préparatifs de cette Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, soulignée par les Nations Unies depuis 1992.
Le thème de cette journée « Travail décent et protection sociale pour mettre la dignité en action » insiste sur le fait que la dignité de toute personne humaine est un droit fondamental et qu’il est à la source de tous les autres droits fondamentaux.
Malgré l’engagement par l’entremise du Programme 2030 afin de « mettre fin à la pauvreté, de protéger la planète et de veiller à ce que tous puissent jouir de la paix et de la prospérité », l’ONU reconnaît qu’il y a encore beaucoup à faire. Selon les données, « 1,3 milliard de personnes vivent encore dans une pauvreté multidimensionnelle, dont près de la moitié sont des enfants et des jeunes. »
« Mon mari doit accepter tous les abus parce que les chômeurs attendent à la queue leu leu. Les gens sont privés des éléments basiques et n’ont pas d’autre choix. » — Georgette, Liban
En parallèle, on constate que le pouvoir des entreprises et l’enrichissement des plus fortunés profitent d’un accroissement exceptionnel au cours de la dernière année alors que des millions de personnes souffrent d’une dégradation de leurs droits et de leurs conditions d’emploi.
Des activités sont organisées pour souligner cette journée un peu partout dans le monde.