Journée internationale de la protection de la couche d’ozone

C’est sous le thème « Protocole de Montréal : restaurer la couche d’ozone et réduire le changement climatique » que se déroule cette Journée internationale.

Les bonnes nouvelles sont rares en matière de protection de l’environnement. La Journée internationale de la protection de la couche d’ozone 2023 veut célébrer les réalisations du protocole de Montréal qui a été signé en 1987. Selon les récentes données du groupe d’évaluation scientifique de ce protocole, on signale que la reconstitution de la couche d’ozone est en bonne voie de réalisation. Selon leurs prévisions, les niveaux d’ozone devraient revenir à ceux de 1980 au-dessus de l’Antarctique vers 2066.

Le Protocole de Montréal a interdit de nombreuses substances reconnues pour appauvrir la couche d’ozone. Parmi ces substances, il y a les gaz utilisés dans les aérosols et les systèmes de refroidissement. En réalisant la portée de ce trou dans la couche d’ozone qui menace la vie sur terre et affecte des millions de personnes (cancer, cataracte…), la communauté internationale a établi un mécanisme de coopération qui s’est concrétisé sous la forme de la Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone (entrée en vigueur en 1988).

Le Protocole de Montréal a été élaboré pour diminuer la production et la consommation des substances nocives pour la couche d’ozone. Cette dernière se trouve dans la haute atmosphère terrestre. Elle sert à protéger les êtres humains contre les rayons ultraviolets du soleil, néfastes pour la santé.

La mise en œuvre de cet accord multilatéral international a suscité une excellente collaboration de tous les pays. Déjà en 2003, Kofi Annan, l’ancien Secrétaire général des Nations Unies, avait déclaré que ce document était « peut-être l’accord international le plus réussi à ce jour ». Cela s’est matérialisé le 15 octobre 2016 alors que les 197 États signataires du Protocole de Montréal ont conclu un accord historique promettant d’éliminer l’utilisation des hydrofluorocarbures (principalement employés dans les climatiseurs et les réfrigérateurs) d’ici 2050.