Depuis 2011, l’Assemblée générale des Nations unies souligne la Journée internationale de la fille afin d’inciter les gouvernements, les décideurs et le grand public à protéger les droits des filles et à porter attention aux actions favorisant le développement du plein potentiel des filles.
« Les 600 millions d’adolescentes dans le monde ont montré à maintes reprises que si on leur donne les compétences et les opportunités nécessaires, elles peuvent être les actrices du changement et du progrès au sein de leurs communautés, et construire un monde plus fort pour tous, femmes, garçons et hommes », souligne l’ONU qui souhaite que la prochaine décennie puisse connaître une accélération des mesures pour réduire les barrières et les risques pour leur bien-être physique et mental.
« La vision des filles pour l’avenir »
Le thème de cette année souligne à la fois les nombreuses embûches auxquelles sont confrontées les filles ces dernières années et la nécessité de les soutenir et de leur offrir des occasions de façon urgente et constante. « Lorsque les filles montrent la voie, l’impact est immédiat et de grande portée : les familles, les communautés et les économies sont toutes plus fortes, et notre avenir plus prometteur. »
Les données recueillies confirment le non-respect des droits des filles.
- Environ, une fille sur cinq ne peut terminer le premier cycle de l’enseignement secondaire.
- Près de quatre filles sur cinq n’ont pas la chance de compléter le deuxième cycle de leurs études secondaires.
- On estime qu’une adolescente mariée/partenaire sur quatre dans le monde, âgée de 15 à 19 ans, a subi des violences physiques ou sexuelles au moins une fois dans sa vie par un partenaire intime.
- Les filles âgées de 5 à 14 ans doivent consacrer chaque jour 160 millions d’heures de plus que les garçons du même âge au travail domestique et aux soins non rémunérés.
- Seulement 14 % des filles, meilleures élèves en sciences et en mathématiques peuvent espérer travailler en sciences ou dans le secteur de l’ingénierie dans les pays à revenu intermédiaire ou élevé. C’est un écart de 12 % en comparaison avec les meilleurs élèves masculins.
Afin d’appuyer la campagne de sensibilisation en faveur des droits des filles, on suggère de partager des histoires de vie quotidienne mettant en évidence des filles pour faire valoir leurs talents, leurs compétences, leurs réussites et aider à changer les mentalités. C’est aussi une façon d’en inspirer d’autres. Toute contribution pour sensibiliser davantage et lutter contre les facteurs qui nuisent à la progression des filles dans les diverses régions du monde est aussi encouragée.
Visionner une capsule vidéo qui souligne une initiative pour favoriser l’éducation des filles et l’autonomisation des femmes en Tanzanie.