« Ce qui compte ce n’est pas ce que l’on donne, mais l’amour avec lequel on donne. » – Mère Teresa
L’éradication de la pauvreté sous toutes ses formes représente l’un des plus grands défis et prérequis dans la réalisation des 17 objectifs de développement durable (ODD). Ce vaste chantier pour l’horizon 2030 souhaite, du même souffle, renforcer l’esprit de solidarité mondiale et plus particulièrement à l’égard des personnes appauvries et les plus vulnérables.
La charité fait appel aux notions de bénévolat, de philanthropie, de don de soi et facilite l’établissement de liens sociaux. Elle favorise la création de sociétés plus résilientes et inclusives et « propage le message d’humanité dans les situations de conflit. »
La charité s’exprime de multiples façons et fait en sorte d’amoindrir les effets de crises humanitaires et climatiques tout en apportant une contribution précieuse aux services publics dans des domaines aussi diversifiés que l’éducation, la santé, le logement et la protection des enfants.
La création de cette journée veut à la fois reconnaître l’apport de la charité dans nos sociétés et poursuivre la sensibilisation de l’ensemble de la communauté internationale, des individus aux autorités gouvernementales et sociétés privées. C’est aussi une façon d’inciter à la mobilisation des forces vives afin de venir en aide aux autres dans le besoin par l’entremise de gestes bénévoles et philanthropiques.
La date du 5 septembre s’est imposée rapidement lors de la création de cette Journée afin de rendre hommage à mère Teresa de Calcutta, récipiendaire du Prix Nobel de la Paix en 1979. On voulait souligner « ses travaux réalisés dans la lutte pour vaincre la pauvreté et de la détresse, qui constituent également une menace pour la paix. » Elle est également la fondatrice de la congrégation des Missionnaires de la charité à Calcutta (1950).
Environ 10 % de la population mondiale doit encore se battre pour satisfaire ses besoins de base en santé, en éducation et pour avoir accès à l’eau potable et à un système sanitaire adéquat. Davantage de femmes se retrouvent dans des conditions de pauvreté extrême (22 % de plus que les hommes) alors que l’on estime que plus de 160 millions d’enfants sont à risque de vivre dans une extrême pauvreté d’ici 2030.