Journée de la désertification et de la sécheresse

Des terres saines sont essentielles à la prospérité mondiale : plus de la moitié du PIB repose sur les services rendus par la nature. Pourtant, nous en épuisons rapidement le capital naturel. Chaque minute, l’équivalent de quatre terrains de football est perdu en raison de la dégradation des sols.

Ce phénomène entraîne une perte de biodiversité, aggrave les risques de sécheresse et provoque des déplacements de populations. Ses impacts sont globaux : hausse des prix alimentaires, instabilité et migrations forcées. Aujourd’hui, jusqu’à 40 % des terres mondiales sont déjà dégradées.

Rappelons que depuis l’année 2000, l’Organisation météorologique mondiale note une augmentation de 29 % du nombre et de la durée des sécheresses (2021) en comparaison avec les deux décennies précédentes.

Ainsi, plus de 2,3 milliards de personnes subissent les impacts du stress hydrique. Cela représente près de 30 % de la population mondiale. Selon les prévisions, les sécheresses pourraient toucher plus des trois quarts de la population mondiale d’ici 2050.

Face à ces défis, la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030) est à mi-parcours. Pour inverser la tendance, il devient urgent d’intensifier les efforts et de bâtir une économie de restauration d’une valeur estimée à 1 000 milliards de dollars d’ici 2030.

Sous le thème « Restaurer les terres. Saisir les opportunités », l’édition 2025 met en lumière le rôle clé de la restauration des terres : création d’emplois, renforcement de la sécurité alimentaire et hydrique, soutien à l’action climatique et amélioration de la résilience économique.

Il est temps de transformer nos ambitions en actions concrètes pour préserver les terres et les communautés qui en dépendent.

Consultez l’infolettre produite par le comité Eau-Écologie SNJM en 2024 pour découvrir sous la forme notamment de capsules vidéo, diverses situations et des façons d’agir. Elle est disponible en anglais, en espagnol et en français.