La visite annuelle de l’ÉLP placée sous le signe de la reconnaissance

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Désireuses de célébrer la vie et les 180 ans d’histoire de la congrégation, les membres de l’Équipe de leadership de la province du Québec (ÉLP) ont invité les sœurs lors de leur visite annuelle à partager les moments marquants dans leur vie de religieuse.

Ce fut l’occasion de beaux moments d’échanges et de reconnaissance pour tout le chemin parcouru depuis la fondation de la congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM) en 1843, par Eulalie Durocher (mère Marie-Rose).

Pour les unes, le transfert du tombeau de mère Marie-Rose de la maison-mère d’Outremont à la chapelle Marie-Rose au sein de la cocathédrale Saint-Antoine-de-Padoue constitue un moment exceptionnel. Ce moment est significatif à plusieurs égards : notamment par le retour de la fondatrice dans le lieu où elle a prononcé ses vœux (église) et où est née (Longueuil) la congrégation vouée à l’éducation des jeunes filles axée sur le plein développement de la personne.

Les plus âgées se sont rappelé les festivités entourant le 150e anniversaire de fondation. D’autres ont mentionné leur départ de la maison-mère d’Outremont pour venir vivre à Longueuil avec ce que cela implique comme renoncement et changement. D’autres encore ont parlé des anniversaires de vie religieuse (50e, 60e,…), des moments réjouissants partagés avec les membres de leur famille et leurs compagnes de vie.

Parmi les autres faits, il était difficile d’oublier les plus récents événements comme les rituels entourant le départ des sœurs de la Maison de la Congrégation et la désacralisation de la chapelle avec le transfert des saintes espèces.

Plusieurs motifs d’espérance

La rencontre s’est poursuivie en invitant à nouveau les religieuses des deux pavillons à exprimer leurs espoirs pour l’avenir. Spontanément, plusieurs ont souligné la présence de jeunes partenaires au sein du comité Justice et Paix SNJM du Québec. La rencontre récente avec ces trois étudiants universitaires a soulevé de l’enthousiasme chez les religieuses prenant conscience que le travail effectué autour des trois prises de position collective pouvait se poursuivre en tenant compte des réalités d’aujourd’hui.

Les réalisations des corporations privées responsables des anciennes écoles SNJM sont aussi révélatrices. Non seulement elles ont repris le flambeau, elles le portent bien haut pour l’amener encore plus loin.

D’autres religieuses n’ont pas manqué de souligner comme motifs d’espérance, la création récente de la fondation Eulalie-Rose et les actions de plusieurs organismes, dont certains, portent fièrement le nom de la fondatrice.

Malgré les défis, les membres de l’Équipe de leadership de la province du Québec (ÉLP), les sœurs Claudette Bastien, Denise Riel et Lisette Boulé, ont répondu positivement à l’appel de prolonger leur mandat de deux ans. On les voit ici lors de leur visite annuelle à la Maison Jésus-Marie.

Prolongation de mandat

Cette visite annuelle qui a eu lieu les 13 et 15 février derniers, entre la journée de la Saint-Valentin, suivait de près une autre rencontre importante tenue celle-là le 9 février.

Convoquée par le Groupe de coresponsabilité du Québec (GCQ), cette dernière a permis de faire le point sur le modèle de changement progressif et d’échanger sur la recommandation de l’Équipe de leadership de la Congrégation (ÉLC) suggérant la prolongation du mandat des membres de l’ÉLP de deux ans, soit jusqu’en 2026.

« Dans un élan unanime, l’assemblée confirmait l’appui à cette prolongation de mandat… » Les applaudissements nourris ont témoigné « de l’engagement et de la réponse de chaque sœur présente, chacune selon sa mesure… » tout en démontrant « la richesse de notre âme collective comme province », a souligné Sr Jacqueline Aubry dans son rapport de l’événement.

Reportage photo : Sr Suzanne Brault