Le stage CATHII à l’ONU : une occasion de s’ouvrir au monde…

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Depuis quelques semaines, les responsables du stage du Comité d’action contre la traite humaine interne et international (CATHII) ont entrepris leur campagne de recrutement d’une nouvelle cohorte d’étudiants universitaires.

L’objectif est de recruter des étudiants de diverses disciplines pour les sensibiliser en leur faisant vivre un stage complété par une participation aux séances des ONG de la Commission de la condition de la femme (CSW) à l’ONU à New York en mars prochain.

Avec la collaboration de la chercheure et professeure à l’école de service social à l’Université McGill, Dr Jill Hanley, le CATHII a élaboré un programme de formation sur la traite humaine en quatre rencontres. L’idée est de sensibiliser les étudiants aux enjeux et aux effets systémiques de ce fléau sur les enfants, les femmes et les personnes en situation de travail précaire.

Une trentaine d’étudiant.e.s ont déjà profité de ce stage

L’intuition de départ s’est confirmée depuis son lancement en 2021. Il s’agit de favoriser la transmission des connaissances acquises sur la traite humaine par le CATHII aux nouvelles générations. Reconnu pour son expertise dans le domaine au Canada, le CATHII est bien outillé pour proposer ce type de formation qui ouvre les horizons aux universitaires, peu importe leur champ d’études. Outre la formation théorique, le stage se complète par une participation aux sessions et activités parallèles organisées lors de la CSW à New York au mois de mars.

Une des activités organisées dans le cadre de la Commission de la condition de la femme (CSW) à l’ONU.

Depuis trois ans, plus de 30 étudiantes et étudiants, de différents programmes et domaines ont participé à ce stage. Seuls les membres de la cohorte 2023 ont pu se rendre à l’ONU à cause de la pandémie. Le fait de compter sur la présence d’étudiants en médecine, en droit, en travail social, en journalisme, en sciences politiques et autres disciplines s’avère important pour Sr Lise Gagnon, membre du comité responsable de cette formation. « Cela favorise l’ouverture à d’autres horizons et fait réaliser comment la traite humaine a des répercussions dans toutes les sphères de nos vies. »

« Alors que je pensais que c’était banal et un peu innocent, je réalise qu’au final, il y a de vraies raisons pour lesquelles nos parents nous disent de ne pas parler à des inconnus lorsque nous sommes plus jeunes… Ce n’est pas si lointain pour moi. C’est vraiment à la porte de chacun. Et encore plus aujourd’hui avec les téléphones portables, les médias sociaux, cela va encore plus vite et c’est encore moins contrôlé », mentionne Éva-Victoria, l’une des participantes.

Un impact positif dans leur future carrière

Au-delà des répercussions dans la vie personnelle, les impacts sont aussi marquants dans leur future carrière professionnelle. Dans certains cas, cette formation a même amené des étudiant.e.s à changer de discipline d’études. Pour d’autres, ce stage est venu enrichir leur parcours d’études.

« C’est une expérience qui va t’aider premièrement à comprendre ce qu’est une vraie violation des droits de la personne, pourquoi c’est important d’en parler… Il faut se le dire, on n’a pas cet aspect pratique dans nos formations en droit, c’est important d’avoir accès aux cas pratiques », affirme Alexandre, un autre participant.

Les responsables de cette formation souhaitent constituer un groupe à échelle humaine pour favoriser le partage et faciliter les échanges.

N’hésitez pas à faire circuler l’information auprès d’étudiants dans les universités du Québec. Les personnes intéressées doivent faire parvenir leur curriculum vitae et une lettre expliquant leurs motivations avant le 2 décembre au courriel suivant : projetonu@cathii.org.

Les personnes participantes doivent être disponibles pour quatre sessions de formation entre janvier et mars et du 10 au 14 mars pour participer aux sessions des ONG lors de la CSW à New York.

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