Des souvenirs mémorables pour deux sœurs retraitées du Centre Marie-Rose

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Une activité spéciale de reconnaissance s’est tenue à la Maison de la Congrégation le 25 août dernier pour souligner officiellement la retraite des sœurs Thérèse Laplante et Simone Perras du Centre Marie-Rose (CMR). En présence de l’Équipe de leadership du Québec et du personnel de l’Administration générale, les membres de l’Équipe de leadership de la Congrégation (ELC) ont tenu à remercier chaleureusement les deux retraitées pour leur « présence aimante » pendant plus de 20 ans au CMR.

« Nous vous rendons hommage pour votre service auprès d’innombrables personnes, ici au Québec et dans le monde entier », s’est exprimée sœur Mary Haupt, conseillère générale. « Nous prions pour que la bienheureuse Marie-Rose continue de vous inspirer et de vous guider, comme elle l’a fait si fidèlement au cours de votre ministère au Centre Marie-Rose. »

Un dîner rassembleur vécu dans une atmosphère conviviale a permis à chacun.e de prendre conscience de l’apport des sœurs Thérèse et Simone. Après avoir entendu des témoignages touchants accompagnés de généreux cadeaux, sœur Simone remercie toutes les personnes pour leur présence et leurs marques d’appréciation. Elle souligne également l’harmonie naturelle qui s’est vite tissée entre elle et sa complice sœur Thérèse : « Très spontanément, nous avons conjugué nos aspirations et nos dons personnels ».

On reconnait de gauche à droite, les sœurs Claudette Bastien, conseillère provinciale, Thérèse Laplante, Suzanne Brault (debout), Simone Perras, Susan Wells, conseillère générale (debout) et Denise Riel, animatrice provinciale.

Des moments inspirants

Après le repas, les deux « fêtées » ont partagé quelques impressions et souvenirs. « J’ai surtout aimé rencontrer des petits groupes de visiteurs, se rappelle sœur Simone. Le climat était plus chaleureux, et même favorable aux confidences. Certaines personnes racontaient que leur grand-mère ou leur mère avaient étudié dans nos couvents, qu’elles avaient apprécié l’éducation reçue et qu’elles leur avaient parlé de mère Marie-Rose. »  Des noms de religieuses étaient parfois évoqués.

Et sœur Thérèse d’approuver : « J’ai aimé rencontrer les gens.  J’ai toujours préféré les rencontres directes avec les visiteurs, pas les « conférences« , mais les petits moments d’échanges privilégiés avec autant les adultes que les enfants. Ce qui me frappe le plus, c’est la confiance des gens, leur amour pour mère Marie-Rose.  C’était beau de voir l’exclamation des gens quand ils entraient dans la chapelle ou dans le musée », conclura-t-elle.

Une source d’apprentissage

Les deux nouvelles « retraitées », sœurs Thérèse Laplante et Simone Perras.

Le passage au Centre Marie-Rose a été formateur également pour celles qui en ont assuré la permanence pendant toutes ces années. Sœur Simone souligne que l’informatique n’était pas encore implantée à leur arrivée. Au-delà des visites de l’espace muséal, il y eut aussi la gérance quotidienne à établir, la correspondance avec les ami.e.s de mère Marie-Rose, le recensement des témoignages et faveurs obtenues, sans oublier la participation à certains événements commémoratifs dans des paroisses et la collaboration avec les sociétés historiques et culturelles du milieu. Il va sans dire que toutes les deux ont apprécié leur bonheur de connaître et d’aimer davantage leur fondatrice et sa spiritualité.

Après avoir entendu sœur Susan Wells, conseillère générale, leur dire : « Vous avez été les phares de la communauté », sœurs Simone et Thérèse reconnaissent que le Centre Marie-Rose est au cœur de la vie de la Congrégation. « Nous avons entretenu des liens avec les sœurs de partout, notamment nos sœurs américaines, en les accueillant ou en leur envoyant de la documentation. Je me souviens avec admiration des visites des éducatrices laïques manitobaines. Elles avaient vraiment l’esprit de mère Marie-Rose », affirme sœur Simone.

Des projets tout simples de retraite

Conscientes qu’elles franchissent une nouvelle étape de vie, les deux retraitées nourrissent tout de même quelques aspirations. « En ce qui me concerne », dira sœur Simone, « j’espère un avenir paisible, ouvert sur le monde et sur l’Éternité… J’aime écrire, je continue à me rendre utile en répondant aux demandes communautaires qui me sont adressées. »

Sœur Thérèse entend s’adonner à la lecture avec grand plaisir. « J’aimerais développer davantage mon goût pour les arts; il se fait de belles choses aujourd’hui. Je souhaite voir du monde, me garder active. » Les deux compagnes s’entendent pour exprimer leur gratitude envers la Vie : « Malgré nos fragilités, nous sommes chanceuses d’avoir accès à tout ce que l’on nous offre ici : la beauté de notre environnement, la présence communautaire et la richesse des biens spirituels qui nous font vivre. »

Depuis plus de 10 ans, sœur Lisette Boulé apporte sa précieuse collaboration à l’équipe. C’est elle qui prend la relève du Centre Marie-Rose, pour le moment.