Des retrouvailles virtuelles enrichissantes pour les personnes associées anglophones

Retour aux Nouvelles

Quelque 23 personnes, dont six sœurs SNJM, ont participé à la première rencontre virtuelle des personnes associées anglophones des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM) du Québec le 9 mai dernier. Organisée d’une main de maître par Sr Marjorie Moffatt et les personnes associées, Beverly Redmond et Vita Lewis, cette rencontre a comblé toutes les personnes participantes.

Ce qui représentait tout un défi au départ pourrait devenir le tremplin pour la tenue de futures rencontres du même genre, croit Sr Marjorie qui a démontré ses talents techniques en créant notamment, des petits groupes de partage sur la plateforme utilisée.

« Le succès de notre rencontre et l’enthousiasme des personnes présentes nous encouragent à poursuivre cette expérience virtuelle », mentionne Sr Marjorie qui souhaite préparer une autre rencontre possiblement pour souligner la Fête du Saint Nom de Marie en septembre. En temps normal, le groupe de personnes associées anglophones SNJM se réunit sur une base régulière, notamment à l’occasion de fêtes significatives pour la congrégation des SNJM.

« En tenant compte des mesures de confinement, l’idéal serait de réunir quelques personnes à notre résidence Marylrose et rejoindre toutes les autres virtuellement pour notre prochain rendez-vous », espère Sr Marjorie qui se penche déjà sur le contenu de cette future rencontre.

Replonger dans la spiritualité de mère Marie-Rose

La rencontre du 9 mai dernier portait sur les écritures et la spiritualité de la bienheureuse Marie-Rose Durocher. L’animation a prévu une période de présentation des personnes participantes. Ce fut suivi de partages et d’un moment de grâce avec une prière autour de la symbolique du sceau de la congrégation avec l’inscription « Jésus et Marie, ma force et ma gloire ». Des chants, une prière, des réflexions sur trois courts textes bibliques de Saint-Paul sur le sujet et des moments d’échange en petits groupes ont complété cette rencontre qui s’est conclue sur une note très chaleureuse.

« J’ai apprécié la rencontre dès le début avec le mot de bienvenue et la chanson jouée à la guitare par Beverly. Nous avons pu donner la chance aux personnes associées d’apprendre, de s’instruire sur la bonté, la créativité de chacun et chacune et de répandre la bonne nouvelle dans nos cœurs », souligne Vita Lewis. « Nous nous sommes laissés avec des câlins et des baisers virtuels à transmettre à leurs familles et amis », a-t-elle ajouté.

Une présence significative pour les sœurs

Rappelant avoir fait partie de l’équipe qui a fondé le premier groupe de personnes associées anglophones SNJM au Québec en 1984 après deux ans de formation pour les participantes, Sr Marjorie se dit fière du chemin parcouru depuis.

Celle qui a aussi participé à la fondation de groupes de personnes associées au Pérou, parle de l’effet stimulant de leur présence tant pour les sœurs, la congrégation que pour l’Église. « C’est enrichissant et encourageant de voir jusqu’à quel point les personnes associées s’identifient au charisme de la congrégation. Elles ont à cœur notre mission tout en démontrant beaucoup d’intérêt au bien-être des sœurs. » Cette forme de transmission bien réelle des valeurs SNJM à des personnes laïques nourrit l’image d’une passation du flambeau ou du moins, l’assurance d’une certaine continuité.

Bon an, mal an, on compte généralement une trentaine de personnes associées anglophones qui étaient réparties en trois groupes pour être à nouveau toutes réunies, cette année. Deux personnes « candidates » sont en formation présentement alors qu’une troisième s’est montrée intéressée à entreprendre le processus.

Dans les circonstances actuelles où le confinement dû à la COVID-19 pèse lourd pour plusieurs personnes, il était réjouissant de constater le maintien de ce projet de rencontre qui a consolidé les liens entre les membres du groupe tout en semant la joie dans les cœurs.